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Identification | |
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Les amygdales palatines sont de petites structures ovoïdes faisant hernie dans la lumière de l'arrière de la cavité buccale. |
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Celles-ci sont
creusées de 12 à 15 cryptes profondes recouvertes par un épithélium pavimenteux
stratifié non kératinisé prolongeant l'épithélium de la cavité buccale.
Les cryptes peuvent être ramifiées, et sont souvent occupées par des lymphocytes, des bactéries (pseudoactinomyces) et des cellules épithéliales desquamées. |
Epithélium de surface | |
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L'épithélium de surface est un épithélium buccal typique (épidermoïde). Parmi les kératinocytes, une cellule de Langerhans est mise en évidence par un marquage immunohistochimique (anti CD 68 couplé à la peroxydase). |
Formations lymphoïdes | |
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Les follicules lymphoïdes sont organisés sous l'épithélium des fentes. Leur manteau basophile est généralement disposé côté lumière. |
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L'épithélium buccal recouvrant la partie superficielle des amygdales est généralement intact et facilement reconnaissable tandis que celui tapissant les fentes est envahi par des lymphocytes qui creusent des logettes entre les cellules épithéliales : les thèques lymphocytaires intraépithéliales. |
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Ces thèques
lymphocytaires sont à différencier des C.T. de papilles conjonctives.
Des pseudoactinomyces sont présents dans la lumière des cryptes. |
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L'envahissement lymphocytaire de l'épithélium, particulièrement au fond des cryptes est parfois tellement important que les limites de celui-ci deviennent floues et indistinctes. |
Veinule post-capillaire épithélioïde | |
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Ce marquage immuno-histochimique spécifique d'un antigène membranaire des cellules endothéliales (CD 31) met en évidence une veinule post-capillaire épithélioïde . |
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Vue en M.E.T. d'une veinule post-capillaire post-épithélioïde. |