L'épithélium
de revêtement stratifié pavimenteux non kératinisé, ou épidermoïde, borde notamment
la cavité buccale, l'œsophage, le vagin.
Les kératinocytes qui forment ce tissu accomplissent depuis la base du tissu vers sa
surface un programme de différenciation qui se traduit en morphologie par la
superposition de différentes couches cellulaires caractéristiques.
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Sur
cette CT d'un cou de lapin, l'œsophage est situé à l'arrière de la trachée. A
l'état de repos, la lumière de l'œsophage en CT est plissée.
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Dans
l'œsophage, l'épithélium épidermoïde présente une
face basale
déprimée par des
projections du tissu
conjonctif sous-jacent. Ce sont les papilles conjonctives qui renforcent l'ancrage de
l'épithélium sur le tissu conjonctif et en favorisent sa nutrition.
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L'épithélium
pavimenteux stratifié non kératinisé, ou épidermoïde, présente trois couches.
La
couche basale ou germinative repose sur la lame basale.
Constituée d'une assise de cellules cubiques ou cylindriques basophiles, cette couche
contient les cellules souches qui assurent le renouvellement continu du tissu par leurs
mitoses.
La
couche intermédiaire est formée de plusieurs assises de
cellules polyédriques volumineuses qui montrent un noyau arrondi.
La couche superficielle contient les cellules qui s'aplatissent progressivement et
deviennent pavimenteuses. Leur noyau entre en pycnose mais persiste jusque dans les
cellules qui desquament.
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