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Dans
les zones protégées par les plumes (ptérylies), la peau des oiseaux est
fine.
Comme celle des mammifères, elle est constituée d'un épiderme, d'un
derme et d'un hypoderme.
A l'opposé de celle des mammifères, elle ne contient aucune
glande, ni sudoripare ni sébacée.
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L'épiderme
au niveau des ptérylies est mince avec une couche cornée dissociée en
squames filandreuses.
Le derme et l'hypoderme sont vascularisés et innervés.
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La
vascularisation de la peau des oiseaux est très importante. Des glomus
neurovasculaires s'y rencontrent. Ils jouent un rôle important dans la
thermorégulation cutanée.
L'hypoderme contient de nombreux adipocytes primaires à fonction
thermogénique mélangés aux adipocytes secondaires, réserves
énergétiques.
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Les
corpuscules de Herbst sont des terminaisons nerveuses encapsulées
comparables aux Vater Paccini des mammifères. Ils se situent au niveau de
l'hypoderme.
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Dans
les zones non protégées par les plumes (aptéries) et soumises à des
forces de frottement importantes comme au niveau de ce doigt de patte de
pigeon, les trois couches cutanées sont très développées.
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L'épiderme
de la patte de pigeon est épais et comporte une couche cornée
résiduelle importante : celle-ci est formée de kératinocytes contenant
des inclusions lipidiques.
Il n'existe pas de véritable couche granuleuse, les grains de
kératohyaline ne peuvent s'observer chez les oiseaux qu'en microscopie
électronique. Aussi cette dernière couche vivante est elle souvent
appelée couche intermédiaire.
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