Poissons : testicules

Guppy

Organisation générale

Le guppy ne possède qu'un seul testicule. Ce dernier est caractérisé comme tous les testicules de poissons par la présence de cystes séminifères.
Chez ce téléostéen, les cystes sont réunis les uns aux autres par des travées conjonctives en sorte de chapelets (parfois appelés tubules) qui convergent vers le centre de la gonade occupé par un spermiducte intratesticulaire.

Cystes séminifères

Chaque cyste est constitué par une assise de cellules de Sertoli entourant un groupe de cellules germinales qui sont toutes au même stade de développement.
Dans ce modèle de testicule de poisson, les cystes de spermatogonies se situent directement sous la fine capsule conjonctive testiculaire tandis que les cystes plus avancés dans leur spermatogenèse glissent vers le centre de la gonade.
La spermatogenèse chez le guppy est permanente.

Tissu conjonctif interstitiel

Le tissu conjonctif interstitiel est relativement lâche, bien vascularisé et contiendrait comme chez les mammifères des cellules responsables de la fonction endocrine du testicule (non identifiables ici).

Perche

Chez la perche, les testicules sont compartimentés en lobules séparés par de fines travées conjonctives.
Dans ce modèle testiculaire, les cystes séminifères forment la paroi des lobules.
Ils s'y différencient sur place et libèrent en fin de spermiogenèse leurs spermatozoïdes dans la lumière lobulaire.
Chez la perche, la spermatogenèse est saisonnière : tous les cystes terminent donc quasi simultanément leur spermiogenèse, ce qui explique l'encombrement des lumières lobulaires de ce testicule dit "spermiant".
Les spermatozoïdes non regroupés en spermatophores sont éliminés comme chez le guppy par des spermiductes intra- puis extratesticulaires (non illustrés ici).
Quelques signes de dégénérescence se remarquent déjà : ils annoncent la quiescence testiculaire qui va suivre cette courte période annuelle de reproduction.