L'ovaire abrite des follicules ovariens pleins au sein desquels les
ovocytes subissent un accroissement de taille énorme suite à une
charge en vitellus (= jaune de l'oeuf) importante.
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L'ovaire
d'oiseau est un organe aux contours très irréguliers.
Il comprend un cortex abritant les follicules ovariens et une médullaire
richement vascularisée.
La séparation entre les deux zones n'est pas nette dans l'ovaire en
activité.
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L'épithélium
qui entoure l'ovaire est simple, souvent pseudostratifié, mais il peut se
distendre et s'aplatir en pavimenteux dans les zones d'ovulation.
Le stroma conjonctif cortical est peu organisé : il contient de nombreux
capillaires sanguins et lymphatiques ainsi que des cellules
interstitielles sécrétrices de stéroïdes.
Ces dernières sont regroupées en petits ilôts cernés par une assise de
cellules pavimenteuses.
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Les
cellules interstitielles sont caractérisées par un cytoplasme
"spongieux" témoignant de l'existence de nombreuses inclusions
lipidiques extraites lors des techniques préparatoires.
Elles peuvent parfois contenir de fines granulations éosinophiles.
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Le
stroma conjonctif cortical abrite aussi de nombreux polymorphonucléaires
éosinophiles et des macrophages (non illustrés ici).
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Les
follicules ovariens d'oiseaux se différencient de ceux des mammifères
par une croissance ovocytaire énorme suite à une charge en vitellus
importante.
Autre différence, les follicules aviaires sont pleins et non cavitaires.
Les cellules folliculaires restent, tout au long de la vitellogenèse
disposées en monocouche tout autour de l'ovocyte.
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Les
follicules ovariens des oiseaux sont constitués de l'ovocyte entouré
d'une assise de cellules folliculeuses. Ces dernières sont cubiques en
début de vitellogenèse.
Une zona radiata se distingue en périphérie de l'ovocyte.
Quelques cellules aplaties diposées autour des cellules folliculaires et
séparées de celles-ci par une membrane basale constituent l'ébauche
d'une thèque.
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Dans
les grands follicules (en fin de vitellogenèse), les cellules folliculaires deviennent cylindriques. Une thèque interne riche en ilôts
de cellules interstitielles endocrines s'observe mais les limites entre
cette dernière et le stroma cortical n'est pas net.
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Tous
les follicules ne terminent pas leur maturation. Dans ce cas, ils
involuent par atrésie. Le premier signe de cette dégénérescence
s'observe au niveau des cellules folliculaires qui se multiplient et se
détachent de leur membrane basale avant d'entrer en apoptose.
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