Oiseaux : estomacs

Aspects macroscopiques
Ce prélèvement obtenu chez une poule montre l'œsophage et son diverticule le jabot, le ventricule succenturié, le gésier et le duodénum.
La surface interne du ventricule succenturié, comme celle de la muqueuse gastrique des mammifères, est mamelonnée et blanchâtre.
Celle du gésier par contre est plissée et jaunâtre alors que la paroi est épaisse car occupée par des couches musculaires importantes.
Estomac glandulaire : le ventricule succenturié
La paroi du ventricule succenturié se compose comme chez les mammifères d'une muqueuse, d'une sous-muqueuse et d'une musculaire propre bordée par une fine adventice.
La sous-muqueuse aviaire se caractérise par la présence de glandes particulières et la musculaire propre comporte deux assises de cellules musculaires lisses.
La muqueuse du ventricule succenturié est recouverte d'un épithélium cylindrique simple qui forme des cryptes au fond desquelles viennent s'ouvrir quelques glandes tubuleuses relativement droites.
L'épithélium de surface, celui des cryptes et celui des glandes sont formés de cellules mucoïdes.
Une musculaire muqueuse irrégulière sépare la muqueuse de la sous-muqueuse.
Les glandes de la sous-muqueuse sont tubuleuses ramifiées et disposées radiairement autour d'un canal excréteur à lumière centrale très importante.
Ce canal excréteur à paroi festonnée débouche au niveau des cryptes épithéliales de la muqueuse.
Cette vue détaille les glandes tubuleuses ramifiées de la sous-muqueuse du ventricule succenturié.
Ces glandes sont bordées par une assise de cellules séreuses dont les pôles apicaux sont disjoints.
Chaque glande s'abouche directement dans la lumière du gros canal excréteur central bordée d'une assise de cellules cylindriques.
Estomac masticateur : le gésier
Le gésier, zone de malaxage, s'identifie à sa muqueuse recouverte d'une couche protéique compacte et à sa musculaire propre épaisse.
La muqueuse présente des glandes rectilignes à lumière étroite, formées d'une assise de cellules cubiques élaborant une sécrétion protéique compacte qui s'accumule et adhère à la surface.
La musculaire propre très développée est constituée de cellules musculaires lisses à disposition plus ou moins parallèle.