Un
épithélium de revêtement pseudostratifié stéréocilié borde la lumière du
canal qui forme l'épididyme et borde la lumière du canal déférent.
S'étendant de la face postérieure du testicule jusqu'à son pôle inférieur,
l'épididyme stocke les spermatozoïdes qui y acquièrent leur mobilité. Lui faisant
suite, le canal déférent conduit les spermatozoïdes vers l'urèthre.
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L'épididyme
contient un long tube pelotonné, le canal épididymaire, situé dans un tissu conjonctif.
Il s'agit d'un tube très contourné, ce qui explique qu'une coupe réalisée au niveau de
l'épididyme montre un
grand nombre de sections de ce tube unique
sous différentes incidences
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Sections
longitudinales, transversales, obliques et tangentielles du canal épididymaire.
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La
lumière du canal épididymaire contient des spermatozoïdes et est bordée par un
épithélium de revêtement pseudostratifié stéréocilié. Des cellules musculaires
lisses entourent ce canal.
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L'épithélium
pseudostratifié est constitué de cellules de hauteurs différentes dont les noyaux
apparaissent à différents niveaux du tissu. Les noyaux des cellules les plus hautes sont
plus volumineux que les noyaux des cellules basales.
Les stéréocils sont de longues et minces expansions de la membrane plasmique
apicale, rassemblées en touffes.
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En
MEB, les stéréocils apparaissent comme de longs et minces prolongements agglutinés en
touffes comme les poils d'un pinceau mouillé.
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Observés
en MET, l'axe cytoplasmique des stéréocils ne montre pas de structure particulière.
L'augmentation de surface que produisent les stéréocils participe probablement à
l'élaboration du liquide séminal.
La lumière de l'épididyme contient des spermatozoïdes.
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Les
cadres obturants se présentent sous la forme d'un coin fortement coloré au pôle apical
des cellules de cet épithélium. Ils correspondent aux complexes de jonction qui ferment
les espaces intercellulaires de ce tissu. La coupe tangentielle au pôle apical du tissu
révèle l'image du réseau formé par ces cadres obturants.
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