Modes de sécrétion
Les cellules glandulaires épithéliales utilisent quatre mécanismes de sécrétion : la sécrétion mérocrine, la sécrétion holocrine, la sécrétion apocrine et la sécrétion eccrine. | |
La
sécrétion mérocrine implique le mécanisme d'exocytose. Après élaboration au niveau
du réticulum endoplasmique, le produit de sécrétion transite par l'appareil de Golgi
puis se retrouve dans les vésicules de sécrétion. Les vésicules de sécrétion
fusionnent avec la membrane plasmique et libèrent leur contenu à l'extérieur de la
cellule.
Ce mécanisme est utilisé par les cellules glandulaires séreuses et muqueuses des glandes salivaires, les cellules caliciformes,... |
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Dans la sécrétion holocrine utilisée par la glande sébacée, les cytoplasmes cellulaires se remplissent entièrement du produit de sécrétion lipidique. Les noyaux entrent en pycnose et ce sont les cellules dans leur totalité qui sont excrétées. | |
La sécrétion apocrine est utilisée notamment par les cellules de la glande mammaire pour la fraction lipidique de leur sécrétion. Ces cellules synthétisent des lipides qui s'accumulent au pôle apical et fusionnent en large globule lipidique. Le pôle apical se détache alors du reste de la cellule : la sécrétion est donc constituée par le globule lipidique entouré par une mince couche de cytoplasme et par la membrane plasmique. | |
Dans les unités sécrétantes des glandes sudoripares faussement apocrines, la coexistence de cellules cylindriques à pôle apical bombé et de cellules cubiques laisse penser que cette glande sécrète de façon apocrine. Il n'en est rien : la sueur est sécrétée par eccrinie et vraisemblablement les protéines sont sécrétées par mérocrinie. | |
La sécrétion eccrine n'altère aucune structure cellulaire : le produit
de sécrétion sort de la cellule par diffusion ou transport au travers de la membrane
plasmique.
Ce mécanisme est notamment utilisé par la glande sudoripare eccrine. |